Dissolution du CTRI : 5 institutions de la transition prolongées jusqu’à leur renouvellement
Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s’est officiellement dissous ce vendredi 2 mai, à la veille de l’investiture du président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema. Mais cinq organes clés de la transition resteront en place jusqu’à leur renouvellement par les nouvelles autorités.
Après 612 jours à la tête de l’État, le CTRI a tiré sa révérence dans un communiqué solennel diffusé hier à la télévision nationale. Conformément à l’article 37 de la Charte de la transition, sa dissolution prend effet avec la prestation de serment du président élu, marquant la fin du régime transitoire et le retour à l’ordre constitutionnel civil.
« Les militaires regagnent leurs casernes, qu’ils n’ont quittées que pour protéger le peuple et sauver la démocratie », a annoncé le porte-parole du CTRI. Mais cette dissolution ne signifie pas la disparition immédiate de tous les organes de la transition. En vertu de l’article 171 de la Constitution promulguée le 19 décembre 2024, cinq institutions resteront en place jusqu’à leur renouvellement dans les conditions prévues par la nouvelle loi fondamentale.
Il s’agit des deux chambres du Parlement de la Transition (Assemblée nationale et Sénat), de la Cour constitutionnelle de la Transition, du Conseil économique, social et environnemental de la Transition, ainsi que des délégations spéciales mises en place dans les collectivités locales à la suite du coup d’État du 30 août 2023.
Ce maintien temporaire vise à assurer la continuité de l’État, en attendant les élections législatives et locales qui permettront d’installer les nouvelles institutions civiles. Une étape transitoire que le président élu devra piloter dans les semaines à venir.
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