Noureddin Bongo serait détenu à l’état-major de l’armée gabonaise de Libreville
Accusé de plusieurs chefs d’accusation dont celui de haute trahison, le fils d’Ali Bongo a été mis aux arrêts par l’armée qui a pris le pouvoir mercredi aux aurores. Noureddin Bongo Valentin qui était conseiller spécial de son père, serait détenu à l’état-major de l’armée à Libreville, a rapporté Mark Pursey, directeur général de la société de communication BTP Advisers. Une des sociétés qui avait aidé le camp Bongo à réaliser des sondages pré-électoraux.
Alors que plusieurs de ses proches ont été arrêtés hier, Noureddin Bongo Valentin présenté comme le dauphin présidentiel d’Ali Bongo, a lui aussi été arrêté par l’armée tout comme 5 autres personnalités trônant sur le palais présidentiel de Libreville. Le fils prodige de Sylvia Bongo a joué un grand rôle malgré lui dans la chute de son père au pouvoir depuis 2009.
L’appel à l’aide d’Ali Bongo
Selon Mark Pursey, peu après la publication du message vidéo d’Ali Bongo en anglais à ses partisans, les militaires ont saisi les téléphones portables des membres de son entourage. Non seulement le fils du président déchu, mais aussi son directeur de la communication se trouvent à l’état-major, a-t-il indiqué.
Le 30 août, le Comité pour la transition de restauration des institutions (CTRI) a renversé le pouvoir d’Ali Bongo. Il a porté à sa tête le patron de la Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Les putschistes ont annulé les résultats des élections du 26 août, remportées contre toute attente par Ali Bongo. L’armée a déclaré que le président était « gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins ».
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